Les Délices de Tokyo

..dans le charmant Quartier latin.

Après de multiples peripéties et errances directionnelles entre des vitrines invitant à la dépense, à la consommation et à l'achat, dans l'humidité et l'obscurité d'un début de printemps, heureusement trouvé la petite caisse du cinéma...

J'achète un ticket et je veux entrer dans le cinéma, mais on me dit gentiment : "La première rue à gauche". .... euh - pardon ? "La première rue à gauche !" J'ai l'air encore plus désespéré - je dois retourner dans la rue ? Retourner dans le Paris sombre et froid des touristes heureux ? L'incrédulité se glisse entre le langage et la compréhension et l'instruction n'est plus que déterminée. "La première rue à gauche, s'il vous plaît !!!" Oui, les mots étaient déjà clairs, mais pas l'expérience d'être remis à l'air libre après avoir acheté un ticket de cinéma.

Toujours en train de réfléchir confusément, je sors et m'engage d'un pas incertain dans la première rue à gauche.

En effet, entouré d'affiches de films dans un foyer minuscule et glacial, un type est assis avec une grosse doudoune bomber, une casquette de baseball et une double cassette ghettoblaster qui semble éteinte depuis des temps immémoriaux. Les eighties ! !

Une dame âgée présente un ticket et entre, et so do I et : entre dans l'un des plus charmants petits cinémas jamais vus. Un plafond éclairé dans le style des années 20 et des rangées de fauteuils pliants en peluche rouge chaud dans une salle claire, marquée par des lignes claires et une certaine sobriété. Des poissons rouges et des nénuphars s'ébattent sur des carreaux de sol gris clair dans les sanitaires aérés. Des touches de peluche et de kitsch dans une ambiance gris clair stricte - tout simplement agréable & beau.

À l'écran une charmante histoire sur l'attention, le courage et l'humilité face à la vie, au destin et à la propre insignifiance à porter avec grandeur du cinéma au quartier latin.